Mesures d'empoussièrement

Quel que soit le moment où elles sont pratiquées, les mesures d’empoussièrement en fibres d’amiante permettent de statuer avec précision sur la situation de la zone de prélèvement au regard d’un risque d’exposition critique.

Des mesures d’empoussièrement amiante peuvent être imposées à de nombreuses occasions comme par exemple après un diagnostic amiante, pour confirmer ou infirmer la présence d’amiante dans l’air.

Elles doivent alors intervenir dans les trois mois qui suivent le rapport.

Une mesure d’empoussièrement est également pratiquée au point zéro, avant tout déclenchement d’un chantier de retrait d’amiante ou d’encapsulage.

Une mesure d’empoussièrement peut aussi être prescrite pour le contrôle périodique d’un bâtiment professionnel comportant des MPCA (matériaux et produits contenant de l’amiante), afin de veiller à ce que la VLEP (valeur limite d’exposition professionnelle) ne soit pas dépassée.

La réalisation d’un chantier de désamiantage exige aussi de pratiquer des mesures d’empoussièrement à divers points du chantier, dont celles sur opérateur et celles environnementales.

Enfin, après un désamiantage et/ou un confinement d’amiante, une mesure d’empoussièrement en fibres d’amiante est obligatoire pour contrôler que l’air ambiant des locaux à restituer ne comporte aucun danger, avant et après le retrait de tout confinement éventuel.

Une mesure d’empoussièrement débute par l’élaboration d’une stratégie d’échantillonnage, se poursuit par la mise en œuvre d’un prélèvement d’air au travers d’un appareil spécifique équipé d’un filtre et se termine par une analyse META (microscopie électronique à transmission analytique) en laboratoire accrédité qui permettra de générer un rapport précis et complet de la situation au regard de l’amiante éventuellement présent dans l’air ambiant.